Blog Désirs d’Asie

Arrivée à Erevan

Erevan fait partie des capitales méconnues mais où il fait bon vivre. Elle ne cache pas ses origines soviétiques avec ses grandes avenues bordées de grandes bâtisses construites avec cette pierre rose caractéristique.

Si le temps n’est pas génial (il pleuviotte), le printemps pointe néanmoins son nez avec notamment la floraison des arbres de judée.

Arbre de judée en fleurs

Même si les taxis sont partout dans la ville, on aime s’y promener à pied. Et la visite du jour était le musée Matedanaran qui conserve, restaure et expose une collection de vieux manuscrits arméniens mais aussi venant d’autres pays.

Machtots, le concepteur de l’alphabet arménien, Koryun son disciple (agenouillé) et Gorune (l’homme à la casquette).

L’alphabet arménien est très différent de ce qu’on peut connaître. Ceci rend difficile le repérage dans la ville. Surtout que la deuxième langue utilisée est souvent le russe avec l’alphabet cyrillique.

Par exemple, le mont Ararat (qui se trouve désormais en Turquie) s’écrit Արարատ en arménien et арарат en cyrillique.

Découvrir ces vieux livres reste toujours un moment plein d’émotions. Beaucoup d’entre eux sont des livres religieux mais certains parlent de médecine ou d’histoire comme celui ci-dessous qui relate les conquêtes d’Alexandre le Grand.

Voyage en Arménie 2025

On ne pense pas toujours que les gens du Caucase sont « asiatiques » mais géographiquement c’est pourtant le cas.

A l’occasion de mon voyage en Arménie pendant la semaine de Pâques, j’ai donc eu envie de partager cette expérience avec vous au travers du blog de Désirs d’Asie.

Le départ en voyage ressemble au parcours de l’eau qui s’accélère au fil du temps. On commence par marcher à pied pour prendre un bus ou une voiture jusqu’à la gare, tel le ruisseau qui serpente dans le pré. C’est ensuite le train qui, comme la rivière, accélère le temps pour nous emmener jusqu’à l’aéroport. L’étape de l’avion ressemble alors à un fleuve qui nous accompagne à bon port.

J’aime également l’analogie du voyage avec un départ en fusée. C’est d’abord la gravité qui domine. Les derniers petits tracas, la peur d’avoir oublié quelque chose d’important mais une fois que l’avion décolle les contraintes disparaissent, tout s’allège et on se sent vraiment « en voyage ».

Champ de colza vu du TGV entre La Rochelle et Paris