Erevan fait partie des capitales méconnues mais où il fait bon vivre. Elle ne cache pas ses origines soviétiques avec ses grandes avenues bordées de grandes bâtisses construites avec cette pierre rose caractéristique.
Si le temps n’est pas génial (il pleuviotte), le printemps pointe néanmoins son nez avec notamment la floraison des arbres de judée.

Même si les taxis sont partout dans la ville, on aime s’y promener à pied. Et la visite du jour était le musée Matedanaran qui conserve, restaure et expose une collection de vieux manuscrits arméniens mais aussi venant d’autres pays.

L’alphabet arménien est très différent de ce qu’on peut connaître. Ceci rend difficile le repérage dans la ville. Surtout que la deuxième langue utilisée est souvent le russe avec l’alphabet cyrillique.
Par exemple, le mont Ararat (qui se trouve désormais en Turquie) s’écrit Արարատ en arménien et арарат en cyrillique.
Découvrir ces vieux livres reste toujours un moment plein d’émotions. Beaucoup d’entre eux sont des livres religieux mais certains parlent de médecine ou d’histoire comme celui ci-dessous qui relate les conquêtes d’Alexandre le Grand.
